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De dystopie en uchronie, le voyage imaginaire

Quand l’utopie tourne mal, on bascule dans la dystopie. Depuis l’antiphrastique Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, on connaît le danger de vouloir rendre les sociétés heureuses. On mesure les périls qui guettent nos systèmes politiques, sociaux, économiques et leurs dérives. Faut-il craindre un totalitarisme étatique ou religieux, ou plutôt la revanche de la nature quand la planète est mise à mal ? Serons-nous condamnés aux Hunger Games ? Parqués avec les mutants, les « bestioles », comme dans Le règne animal ? Ou appellerons-nous en désespoir de cause les extra-terrestres du Problème à Trois corps à notre aide, au risque qu’ils nous écrasent comme des insectes ? Quelle angoisse !

Heureusement, me direz-vous, il nous reste le passé, stable, bien établi par les travaux des historiens. Un refuge. Détrompez-vous, l’uchronie va achever de vous désorienter. Et si l’histoire ne s‘était pas déroulée comme nous le croyons ? Si un grain de sable avait fait déraper le cours des choses ?

Seul repère certain et rassurant, réglé comme du papier à musique, chaque année semblable et pourtant différent, le parcours patrimonial bastiais qui nous fait découvrir ou redécouvrir notre ville et qui cette année croisera la Strada Paganini, au fil d’une mélodieuse déambulation sur les pas d’Euterpe. En attendant la clôture consacrée à la commémoration des 150 ans de la mort de Niccolò Tommaseo avec un colloque sur le Canti corsi qui constitue le tout premier ouvrage dédié à la collecte de chants, de poésies populaires et de proverbes de notre île.

Le programme d'Histoire(s) en Mai

Les invités d'Histoire(s) en Mai