Samedi 21 mai à 17h – Médiathèque de Castagniccia à Folelli
Rencontre avec Benedetta Craveri, Dominique Bordes, Nicolas d’Estienne d’Orves animée par Françoise Ducret
Benedetta Craveri pour La contessa Flammarion
C’est en historienne que Benedetta Craveri, spécialiste de la littérature française des XVIIe et XVIIIe siècles, s’est penchée sur le destin de « la plus belle créature qui ait existé depuis le commencement du monde » — ainsi la comtesse de Castiglione (1837-1899), se définit-elle un jour, à l’intention du photographe portraitiste parisien Pierre-Louis Pierson devant l’objectif duquel l’aristocrate italienne posa sa vie durant, alimentant une série de quelque quatre cent cinquante clichés qui œuvrèrent à sa postérité.
Nicolas d’Estienne d’Orves pour Ce que l’on sait de Max Toppard, Albin Michel, 2022
Écrivain, auteur d’une trentaine de livres, et journaliste. Passionné d’opéra, il a été critique musical à Classica, au Figaro et a publié unebiographie de Jacques Offenbach (Actes-sud). Ses romans, pour la plupart historiques, prennent généralement place dans le Paris du XIXe et du XXe siècle (Les Fidélités successives, La Gloire des maudits, Albin Michel, Les orphelins du Mal, XO). Il a beaucoup travaillé sur l’histoire de Paris (Dictionnaire amoureux de Paris, Plon). Amoureux des bonnes choses, il a également publié un Petit éloge de la gourmandise Les Pérégrines, Prix des Ecrivains gastronomes 2021 et Prix Jean Carmet 2021.
L’éditeur Dominique Bordes des éditions Monsieur Toussaint Louverture
La vie d’éditeur de Dominique Bordes est riche de milliers de pages publiées et de presque autant de défis relevés. Il a fondé voici une vingtaine d’années, dans la région bordelaise, les éditions Monsieur Toussaint Louverture. Les œuvres remarquables qu’il offre au lecteur sont toujours parées des plus beaux atours, polices, taille des rabats, grammage du papier, pour hisser l’écrin à la hauteur du texte qu’il contient.
“Je veux que ces livres soient suffisamment beaux pour qu’on ait envie de les voler, mais suffisamment abordables pour qu’on n’ait pas à le faire.”